L’arrivée au bivouac : entre découverte, émotion et concentration
ZNAIGUI
Vérification Erfoud Maroc
Après une matinée de vérifications, les trekkeuses prennent la direction du désert pour découvrir le bivouac où elles vont passer les cinq prochaines nuits. On sent l’excitation dans le bus qui amène les équipes. À la descente du bus, les Gazelles sont accueillies par des musiciens gnaouas, certaines se prennent au jeu et dansent volontiers au milieu des tambours, comme Sophie, de la team 71 (Isabelle PASSALACQUA / Isabelle FOSCO / Sophie PASSALACQUA). L’émotion est également au rendez-vous : Aurore, de la team 57 (Leslie TARRAZI / Aurore DOUMENC / Cécile LODICO), essuie quelques larmes. « Je ne sais pas trop pourquoi je pleure, c’est le fait d’être là, tout simplement », confie la trekkeuse.
« Mieux que ce qu’on imaginait »
Dominique, Marina, Jo et Clem s’improvisent guides pour faire découvrir le bivouac aux équipes, visiblement ravies. « C’est hyper bien fait, on est impressionnées », confie Mélanie, de la team 82 (Chloë LEGROUX / Melanie MANETTA / Marie MAILLET). « C’est mieux que ce qu’on imaginait », renchérit sa coéquipière Chloé. Les choses se corsent ensuite. Il faut désormais monter les tentes, les coups de marteau résonnent sur le bivouac. Si plusieurs optent pour la tente individuelle, certaines préfèrent dormir en équipe sous des tentes familiales. « Maintenant qu’on est là, on ne se sépare pas », ironise Abigaëlle, de la team 61 (Abigaëlle LEFEVRE / Chloé VINOT / Amélie HARRY).
Une fois les tentes montées, les trekkeuses, toutes vêtues du tee-shirt bleu qu’elles arboreront tout le long de l’aventure, s’éloignent du bivouac et se mettent en rang pour former un joli chiffre 1, immortalisé par le drone. Une photo souvenir qui lance véritablement cette première édition !
L’après-midi défile et il est temps de rendre les téléphones. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, les trekkeuses les donnent volontiers. « On ne veut pas être dérangées dans notre aventure et vraiment déconnecter donc ça fait partie du jeu », estime Sandra Micaela, de la team 37 (Agnès SCHEURER JACQUOT / Evguenia DESCAMPS / Sandra Micaela JELEN). Pour communiquer avec leurs proches, il faudra désormais se rendre en tente mail. À l’entrée, les Gazelles pourront récupérer chaque soir les mots envoyés par leurs familles et amis. Plusieurs ordinateurs sont à leur disposition si elles souhaitent répondre.
Quelques rappels avant l’étape 1
À 18h, les trekkeuses ont rendez-vous sous la tente restaurant pour un grand briefing. Marina rappelle des règles élémentaires liées à l’environnement : « Vous devez respecter le pays qui vous accueille et avoir le moins d’impact possible ». Des poubelles de tri sélectif sont disponibles sur tout le bivouac. L’eau des douches, elle, ne doit pas être gaspillée. « De toutes façons vous serez sales », ironise Marina. Sophie, la responsable médicale, fait, de son côté, quelques recommandations aux équipes. « Veillez à bien vous hydrater », souligne le médecin.
Le Trek’in Gazelles est donc un événement responsable mais aussi solidaire. « Chaque balise trouvée rapportera 5 euros au secours populaire », annonce Ludovic Taché, le directeur sportif. Il rappelle d’ailleurs la différence entre les différentes balises, les physiques, matérialisées par la présence d’un pointeur, les virtuelles ou encore les bonus. Ces dernières sont cependant obligatoires entre le bivouac et la première balise afin de séparer les trekkeuses sur le terrain.
Chacune des quatre étapes comprendra entre 15 et 22 kilomètres selon les choix des équipes de faire des checkpoints bonus. Les trekkeuses prendront le départ chaque matin à 7h30 par groupes de neuf toutes les trois minutes afin d’espacer les départs. Le directeur sportif rappelle par ailleurs le fonctionnement de la balise smalltrack et insiste sur le fait que les boutons ne doivent être déclenchés qu’en cas d’urgence réelle. « Faites-vous plaisir et ne forcez pas ! », conclut Ludo.